Ton quotidien est souvent chargé de nombreuses tâches et responsabilités. Sous cette pression constante, tu peux être tenté·e de remettre certaines choses à plus tard.

La procrastination, c’est repousser inutilement une tâche ou une décision, même si tu sais que ça pourrait te desservir.
Cette habitude augmente ton stress, te fatigue, et peut te faire sentir coupable.
Très courante, surtout au travail ou à l’école, elle peut aussi accroître le risque d’échec.

C’est un phénomène complexe qui touche ce que tu fais, ressens et penses, souvent lié à l’évitement d’émotions difficiles et à des croyances négatives ou irrationnelles.

Alors, comment sortir de ce cercle vicieux ?

Voici 6 clés pour mieux comprendre la procrastination et la gérer autrement :

1. Redonne du sens à ce que tu fais
   Si tu procrastines, c’est peut-être parce que tu as perdu de vue pourquoi ces tâches comptent pour toi.
   Prends un instant pour réfléchir aux domaines importants de ta vie (travail, santé, relations, loisirs…) et aux valeurs qui les portent.
   Demande-toi si ce que tu fais maintenant te rapproche ou t’éloigne de tes objectifs et de ces valeurs.
2. Garde l’attention sur le moment présent
   Que faire quand tu remarques que ton esprit s’éloigne ?
   Prends quelques respirations, fais une pause active, observe sans jugement, …puis reviens à ta tâche.
3. Observe tes pensées… sans les croire aveuglement
   Quand une tâche te déplaît, tu te dis peut-être : « Ce n’est pas le bon moment », « Je ne suis pas prêt·e », ou tu sous-estimes le temps ou tes capacités pour la faire.
   Repère ces pensées, reconnais-les, et observe leur influence ; rappelle-toi qu’elles ne sont que des pensées, pas des vérités, et que tu peux choisir de ne pas les suivre.
4. Accueille tes émotions (même les plus désagréables)
   Procrastiner, c’est souvent fuir le stress, la peur ou l’ennui.
   Mais plus tu les évites, plus elles prennent de la place.
   Reconnais ce que tu ressens sans te juger : un peu de stress peut te motiver, trop peut te bloquer.
5. Change ta façon de te parler
   La procrastination vient souvent de la peur d’échouer ou du besoin de protéger ton image.
   La manière dont tu te parles influence ta façon d’agir : s’encourager avec bienveillance, comme tu le ferais pour un·e ami·e, aide beaucoup plus que la critique permanente.

En résumé…
La procrastination n’est pas une fatalité.
En te recentrant sur ce qui compte vraiment, en accueillant tes émotions sans les fuir, et en t’accordant un regard plus indulgent, tu pourras avancer plus sereinement.
Rester fidèle à tes valeurs peut parfois être inconfortable, mais ça en vaut la peine !

Besoin d’un coup de pouce ?
N’hésite pas à me contacter si tu te sens dépassé·e ou si tu souhaites un accompagnement pour mettre en place ces changements.